Je croyais en avoir fini avec le 29 février pour cette année,
mais je me devais porter à votre connaissance quelques infos glanées ici ou là
sur la toile, en queue de comète de l'évènement.
Tout d'abord, la nouvelle
tentative de diversion du gouvernement, qui tente d'amadouer la fonction
publique, grosse pourvoyeuse de militants du ML2902. Camarades fonctionnaires,
empochez la prime, mais continuez le combat !
Ensuite, un excellent
article du Soir de Belgique sur le coût du 29 février, qui évoque le ML2902
sans le nommer, et dont je vous livre un extrait choisi :
Le 29 février n'est pas une mauvaise nouvelle, pour les employeurs.
« Cette journée représente pour nous une économie », dit Jeroen
Langerock, le porte-parole de la Fédération des entreprises de Belgique. Les
patrons économisent pour une raison très simple : sauf exception, les employés
perçoivent un salaire identique chaque mois. Le jour supplémentaire qu'ils
prestent lors des années bissextiles n'est donc pas rémunéré. En revanche, les
patrons ne réalisent pas la même économie sur les ouvriers. « Ils sont
payés à l'heure. Cela signifie qu'ils seront rémunérés pour les heures de
travail de cette journée-là », dit Jeroen Langerock. Mais qui dit jour
d'ouverture en plus dit aussi frais fixes supplémentaires : chauffage,
électricité, à charge des entreprises. Des frais plus que compensés par
l'économie réalisée sur les salaires des employés. Ivan Van de Cloot,
économiste chez ING, ose même une évaluation : « L'année bissextile devrait
permettre aux entreprises de dégager cette année quelque 190 millions de
bénéfices supplémentaires ». (B.Dy et V.La.)
À lire aussi, le débat passionné suscité par l'article…
J'ai également découvert qu'
Europe
1 a partagé notre analyse :
Un jour de plus, c'est le jackpot pour les
entreprises. Au total la richesse produite pèse de 5 à 7 milliards
d'euros.
Là encore, la radio périphérique se fait l'écho de notre
lutte sans citer notre nom.
Pour finir, et justifier le titre de ce billet, sachez que le
30 février a existé en
Suède en 1712, et en Union soviétique en 1930 et 1931. De quoi consoler les
natifs du 29, qui fêtent leur anniversaire si peu souvent : il existe en
ex-URSS quelques septuagénaires qui n'ont jamais soufflé de bougies de leur
vie, et d'autres qui n'en ont soufflé qu'une. Une info capitale, qui manquait
pourtant à notre ami Philippe Batbedat lorsqu'il nous a écrit le texte qui
suit, dont la pertinence laisse pantois.